[Groupement de défense des porteurs de titres russes]

droits Creative Commons - Paternité. Pas d'utilisation commerciale. Pas de modification.
localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0740 FIGRP00226 001
technique 1 photographie négative : noir et blanc ; 36 x 24 mm
historique A moins d'un mois de la visite officielle de Mikhaïl Gorbatchev à Paris, le Groupement de défense des porteurs de titres russes relance le débat. Louis Barthoux, le correspondant régional de cette association lilloise, compte plus que jamais sur un geste du gouvernement soviétique pour obtenir enfin une "indemnisation raisonnable" de ces emprunts contractés avant 1917. "Les circonstances n'ont jamais été aussi favorables", explique cet ancien entrepreneur en bâtiment. A l'image des deux mille cinq cents adhérents de ce groupement, Louis Barthoux veut absolument saisir cette formidable opportunité qui a pour nom la Perestroïka. "Le comportement des dirigeants soviétiques a changé radicalement. Ils manifestent de plus en plus un esprit d'ouverture encourageant. Il serait impardonnable de ne pas en profiter, d'autant qu'un retour de manivelle là-bas est toujours possible". Voilà plus de soixante-dix ans que ce dossier traîne. Une véritable casserole pour les gouvernements soviétique et français. Dès l'origine, l'Etat soviétique a refusé d'honorer les engagements pris par les tsars avant la révolution russe, au nom de son idéologie. Un acte qui a provoqué "la ruine de petits épargnants" attirés par les intérêts de 4,5% net d'impôt de ces emprunts. Source : "Chasseur de dettes" / Pierre Perret in Lyon Figaro, 13 juin 1989, p.36.
note à l'exemplaire Ce reportage photographique contient 13 négatifs.

Retour